Se promène...

5 eme année Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 13/05/2007

Une curieuse soirée, celle de la rentrée...Mili avait du assister à l'habituelle festin de début d'année. Un vrai calvaire. Tout les sourires et joie de retrouvailles commençaient doucement à l'énerver. Il n'y avait rien de passionnant à passé deux mois loin de quelques amis. Et pour la plupart, qui se voyaient même durant cette courte pause.
La jeune vert et argent ne trouvait aucunes utilités à rester là plus longtemps. Ce n'était que rire, pleurs et tout le reste... Ça en devenait ridicule. La première fois ça pouvait encore passer mais au bout de quatre ans, ça devenait légèrement lassant.

A la fin du banquet, fermé par "l'adorable" directeur , Mili retourna à sa demeure, les dortoirs de serpentard. Les cachots étaient toujours aussi peu accueillant. Froid, sombre et lugubre, on s'y perdait facilement si l'on ne faisait pas partis de la bonne maison. Habillée de sa robe de sorcière, un sourire son doux visage, la jeune Bulstrode s'avançait vers ce qui était son dortoir. Les autres filles toujours aussi pathétiques se racontaient leurs vacances...pareil à des petites Bouffondors qui ne trouvaient rien de plus intéressant à faire.

La jeune femme s'empressa de ranger habillement ses affaires, perfectionniste elle ne voulait absolument pas à avoir à chercher ses jupes, pantalons ou pull dans les affaires des autres. Depuis toute jeune, rien ne traînait sous son lit ou encore autre part que leurs place attribuer dés l'achat. ^^ C'était quelque chose d'important et vitale pour la jeune serpentard.
Après un bref ménage dans ses affaires, elle se dirigeait comme tout les soirs de la rentré aux cuisines, histoire de s'amuser un peu et de vivre ce qu'elle appelait si souvent "des sensations fortes". Cependant en poussant la grande porte du dortoir des filles, sous les regards des petites pestes, elle pu entendre quelques garçons parler de quelque chose d'intéressant. Selon eux, un de nos chers condisciples se trouvait dans la forêt...
**Et bien pas mal du tout comme idée**
C'est ainsi que la jeune Bulstrode se dirigeait vers la forêt à la recherche de ce courageux jeune homme ou de la courageuse jeune femme. Sa baguette en main, la jeune femme observait amusé une jeune personne se faufilait à travers les arbres. Elle ne pu s'empêcher de s'approcher. Au premier abord, elle songea à lui faire peur mais finalement elle avait fait trop de bruit.

Alors on se promène ?

Après avoir amené à bon port –c'est-à-dire, la Salle Commune des Serpentards- les premières années, Mackenzie pouvait enfin se détendre. Il exécrait ce premier jour scolaire où Poudlard n’était que bousculades, rires, embrassades… Que ces sots pouvaient être puériles à faire semblant de s’être manqué durant ces deux longs mois… Ridicule ! Le jeune homme n’avait même pas eu le temps de dîner convenablement, une des mauviettes de première année était venu se plaindre à lui de la perte de sa malle,

* N’importe quoi ! J’aurai tout vu ! Si il pleure ou couine, je l’envoi paître ! *

Heureusement pour le morveux, car l’humeur du préfet était des plus mauvaise, il se ressaisit et lui adressa un grand sourire de troll lorsque l’objet perdu fut retrouvé en un temps record ! Ce fut enfin, lorsque tout le monde eut prit ses marques dans ce nouvel environnement, trouvé son dortoir, et fit connaissance avec sa chambrée que Mackenzie put avaler un plat froid de rôti et de légumes braisés… Il détestait manger froid… Il détestait les premières années : ces nains dépendants et pleurnichards… Il détestait la rentrée scolaire…

A l’instant même où il finissait sa dernière bouchée dans la Grande Salle maintenant désertée, il vit une chouette effraie foncée vers lui… Quoi ? Que se passait-il encore ? Un dîner tranquille lui serait donc également refusé ? Avec un soupir de frustration et passablement rageur, il s’empara de la missive et la parcourut rapidement. Elle était signée de la main de Dumbledore, il demandait à tous les préfets d’effectuer une première ronde dés ce soir pour éviter que quelques petits malins se pensent déjà en terrain conquis,

* Génial, il ne manquait plus que cela pour clôturer cette merveilleuse journée !*

Cependant, un sourire goguenard apparut sur les lèvres du jeune homme en voyant son lieu d’affectation : Les abords de la forêt interdite ! Magnifique, une petite promenade en solitaire et dans l’obscurité lui ferait le plus grand bien. Il se leva rapidement en prenant soin de se tamponner délicatement la bouche avec sa serviette de table puis il prit la direction de sa Salle Commune. Il monta rapidement vers son dortoir et prit sa cape doublée d’hermine qui le protégerait de la fraîcheur de la nuit. Un de ses condisciples lui demanda d’un air taquin où il se rendait d’un pas si alerte et Mackenzie lui rétorqua d’un ton froid et sans réplique,

- Je te conseille plutôt de te mêler de tes affaires Jenkins, sinon je me verrai dans l’obligation de te traîner avec moi dans la forêt interdite et de te livrer aux Centaures, cela te tente ?

Tournant déjà le dos au pauvre type, Mackenzie ne vit pas le regard chargé de haine de l’autre Serpentard. Il sortit d’un pas rapide de sa Salle, des cachots puis de l’école. Sa baguette à portée de main dans la doublure de sa cape, il ne s’éclaira pas d’un ‘lumos’ en parcourant rapidement le parc. Sa vue était excellente, même de nuit, et ce depuis deux années. Il arriva à la lisière des bois et scruta un instant les arbres inhospitaliers face à lui. Il eut envie de s’engouffrer dans la forêt, il commença à louvoyer entre les arbres lorsqu’une des bruits de pas se firent entendre derrière lui. Comme si de rien n’était, il continua son avancée dans les bois, là où l’obscurité était la plus totale… Il se dissimula rapidement derrière un chêne centenaire et attendit patiemment que le petit imprudent arrive à sa hauteur. Mais lorsqu’une voix féminine retentit d’une question, somme toute, assez stupide, Mackenzie fit face avec un sourire sardonnique à la jeune fille… Il l’avait reconnu tout de suite : Milicent ! C’était une bonne pêche, se dit le Serpentard, cette condisciple était des plus charmante. Il s’approcha doucement d’elle et tendit une main dans sa direction,

- Et oui, les certaines habitudes ont la vie dure… Je t’emmène avec moi chère Milicent… Avec un peu de chance, tu pourras jouer à ton sport préféré : Coincer des petits Gryffondor imprudents !

[Hj : Il n'y avait pas de Pv, alors je m'incruste gentiment ^^]

Préfet en chef Nombre de messages : 5 Age : 30 Date d'inscription : 17/05/2007

[ma foi, la préfet en chef peut aussi s’hasarder dans les parages ^^. Enfin, si ça ne vous dérange pas Wink

]

En une soirée, et pas des moindres, l’école s’était remplie d’élèves pleins de bonnes intentions, de motivation, de sentiments qui leurs étaient si chers. Et, cette après-midi là, en tant que Préfet en chef, Ricardo avait refait le voyage. Il avait voyagé en un compartiment étranger à celui qui était réservé, s’adonnant plus volontiers à une lecture fastidieuse qu’à une discussion entre orgueilleux et ambitieux. Il s’était d’ailleurs excuser vaguement sortant en pleine improvisation une excuse tout à fait bidon. Ainsi, en compagnie d’un charmant nouvel élève, il avait fait son voyage, en profitant pour relire ce que le directeur lui avait fait parvenir au sujet de ses occupations et responsabilités.

En arrivant sur le quai, il avait emprunté le chemin des voitures menées par ces chers sombrals, qu’il ne voyait évidemment pas, à l’odeur tout à fait infecte. Il n’y avait rien à rajouter, c’était la 7ème année qu’il refaisait surface à Poudlard et c’était le 6ème année qu’il commençait à bien connaître les lieux. Quoi qu’il en soit,c’était toujours en élève de Serpentard et qu’il y revenait. Les vacances, qu’il avait passé au Brésil, lui avaient été bénéfiques et appréciées. C’était donc avec une certaine désinvolture que l’élève se montra présent à l’appel des préfets. Et c’était pourtant en tant que supérieur hyérarchique qu’il devrait mettre certaines choses au point en un futur proche.

Au banquet, il laissa le plaisir aux autres de se charger de souhaiter la bienvenue aux nouveaux éléments de leur maison. Il se montra même distant s’exilant au fond de la table, ainsi à côté d’un parfait imbécile avard et devant un hystérique complètement machiavélique. Ainsi accompagné, il était sûr de n’avoir jamais besoin de prendre parole. Il resta à table, sachant parfaitement bien que la nuit n’était pas finie, lorsque les élèves partirent se coucher. Au loin, en fait, à l’extrémité de la salle, il reconnut une approbation dans le regard du directeur. Il toisa le reste de la salle, vide… Ou presque. De toutes évidences, la salle s’était désemplie sans qu’il s’en aperçoive. En rapportant son regard vers le directeur, il se reposa la question sur laquelle il avait déjà tant planchée.

Pourquoi l’avoir nommé lui comme préfet en chef ? Ricardo était certes très studieux en ses heures et charismatique mais pas au point d’en être sociable et prêt à rester ouvert à de stupides propositions comme celles de « arrêter totalement les cours ». Il n’était pas un élève passionné, d’accord, mais tout de même…Quand, alors qu’il terminait tranquillement son repas, un autre élève refit surface dans la salle pour manger, le jeune homme fut interpellé. Il le surveilla du coin de l’œil ne comprennant pas ce qu’il faisait dans cette salle à cette heure-ci. Il se refusa à toutes marques de convivialité en s’approchant de lui pour lui demander ce qu’il faisait et s’abstint même tout simplement de le garder en seul panorama. Bref, il attendit tout simplement que l’autre sorte. Quand il en fut ainsi, gardant comme première intention, bien entendu, d’accomplir sa première mission, il « traqua » l’élève qui l’intriguait. Ce n’était pas qu’il avait une tête qui ne lui revenait pas et ce n’était pas non plus qu’il s’était trouvé en lui un adversaire mais.. Il y avait des signes qui ne trompaient pas.

*Déjà prêt à enfreindre le règlement ?*

Lui, avait été envoyé, ce soir là, à l’orée de la forêt. C’était assez inhabituel pour un élève, même un préfet, car après tout, c’était tout de même s’enfoncer que de se diriger vers l’orée(bien entendu). Cependant, il se félicita intérieurement d’avoir mérité le droitd’élève responsable et bon penseur. Il était vrai qu’auprès des professeurs, il avait acquis une certain respect qui lui avait valu le titre d’élève exemplaire (ce qu’il ne devait pas être véritablement, du moins, pas au pied de la lettre). Quand tous deux, écartés de quelques centaines de mètre l’un de l’autre eurent atteint les premiers arbres, Ricardo put se hâter pour ne pas perdre cet imprudent.

*Après tout, je ne me trompe pas si je dis qu’il est bien en train de commettre une grossière erreur…*

C’est toujours en remarquant qu’il s’enfonçait que Ricardo constata que cet élève était plutôt confiant envers lui même et inconscient. Tout bon sorcier que pouvait être ce dernier, il ne se verrait pas très grand adversaire face aux centaures. Quand il s’arrêta, Ricardo s’interrogea. L’autre se dissimula derrière un arbre, Ricardo fit de même pour se cacher de lui tâchant de se faire plutôt discret étant presque sur le point de le regarder commettre sa grande erreur. A savoir : le crime. A la surprise du jeune homme, son condisciple se mit à parler s’adressant à une nouvelle silhouette prenant place dans la pièce (une nouvelle criminelle) . Et cette fois, c’était une fille, d’où un probable crime passionnel. Bref, il avait déjà tout compris et préparé son plaidoyer. Il se refélicita intérieurement. Il attendit « l’acte ».

5 eme année Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 13/05/2007

La jeune serpentard avait du mal à y croire ses yeux. En effet Rosebury était vraiment la dernière personne qu'elle pensait trouver en un endroit aussi hostile à sa petite personne. Elle ne le connaissait pas très bien mais tout ce qu'elle pouvait dire de lui n'était pas très favorable. Il avait beau avoir un physique avantageant, ce n'était pas un exemple d'intelligence. Du moins elle ne connaissait pas cet aspect de sa personnalité. Elle avait du mal à savoir s'il faisait semblant de jouer à un jeu quelconques ou alors s'il était définitivement un cancre finit.
La jeune femme n'avait pas particulièrement apprécier qu'il se fiche d'elle...En générale, Mili était quelqu'un d'orgueilleuse. Et malheureusement pour son entourage, il était rare qu'elle pardonne si facilement. Même si Marck (comme l'appelait ses amis) n'avait pas particulièrement irrité son ego, elle avait eu du mal à digérer sa confiance en lui plus que démesuré. Elle aimait que les jeunes de son entourage soit plus ou moins sûr d'eux, mais de là à être arrogant...Il y avait certaines limites à ne pas franchir. Sous pêne de s'attirer les foudre de la dame. De toute façon elle ne voyait pas l'utilité de l'accompagner ou que se soit. Elle n'avait rien à y gagner et tout à perdre. Un risque qu'elle ne pouvait desement pas prendre.
Il était assez difficile de juger quelqu'un lorsqu'il affichait toujours le même sourire narquois. On ne pouvait émettre un avis sans se tromper, on ne pouvait pas le cerner et ce genre de personne avait le don d'exaspérer profondément la serpentard.
La jeune héritière, comme elle se faisait appeler, recula d'un mouvement brusque. Il était hors de question qu'il pense qu'elle était à sa disposition. Il ne pouvait pas apparaître de cette façon, claquer des doigts et demander qu'elle le suive.

Pas question que je t'accompagne où que se soit, mon cher. Si tu veux que je vienne il faudra d'abord que tu me dise où on va et ensuite je déciderais si ma personne pourra y mettre les pieds.

Un regard noir, un sourire presque distinct, la jeune vert et argent n'était pas prête à céder à ses sourires. En aucun cas elle ne risquerait sa vie sous prétexte qu'un jeune inconscient lui fasse les yeux doux. De plus il ne s'était même pas donner la peine de la prévenir pour sa jolie escapade. Il était sortit de la grande salle sans mot dire. Depuis la rentrée, il ne lui avait adresser la parole qu'une fois. Décidément elle ne voyait aucune raison qui la pousse à rester là plus longtemps. Sauf peut-être sa curiosité... Mais cela, elle avait appris à la contrer, du moins dans quelques cas. Elle ne pouvait s'empêcher de ce demander ce qu'il avait bien pu découvrir ?! Ou simplement ce qu'il comptait lui montrer. Ses sourcils toujours aussi froncés, elle ne savait si elle devait partir ou alors rester. Mais maintenant qu'elle avait décliner son invitation, elle ne pourrait pas trouver un autre moyen de le suivre. Milicent était coincé. Aucune échappatoire. Elle ne pourrait dans aucuns cas continuer de le suivre dans l'ombre. Maintenant Mack s'en rendrait compte, il avait beau paraître pas très fute-fute, les apparences étaient souvent trompeuses chez les verts.
Alors qu'elle comptait annoncer son départ pour les cachots, une silhouette dans l'ombre attira son attention. *Tiens, tiens un autre suicidaire à ce que je vois ?! Eh si je les laissais seuls ? *
Son sourire ironique l'avait trahi. Il avait beau faire noir, la nuit et les arbres n'arrangeaient rien. On distingeait facilement les traits de son visage pourtant si angélique. Le jeune préfet avait remarqué qu'elle avait changé de point de vue. Mili essaya tant bien que mal de se rattraper doucement comme si de rien n'était. Ce qui était sur c'est qu'elle voulait en savoir plus sur leur espion. Il pensait pouvoir les doubler aussi facilement ? Il ne connaissait pas très bien ceux qui avait atterrit chez Salazar. Pendant un court instant la jeune femme cru voir de long cheveux noirs ? Comment dans la nuit noire ? Pas la moindre idée, mais une idée alarmante l'avait éblouit. Et si cette grande silhouette caché, n'était autre que Rogue, le directeur de serpentard ? Elle se verrait à jamais banni de ses cours. Le meilleure et sans doute le seul professeur compétant de cette maudite école allait la renvoyée, elle.... La panique l'envahissait peu à peu alors qu'elle faisait de son mieux pour caché ses songes à Mack.
Puis après quelques secondes interminables, elle se reprit. Rogue ne resterait jamais planqué comme un idiot derrière un arbre. Il ne jouerait pas à ce petit jeu, aussi utile soit-il. C'était quelqu'un de censé. Elle reporta son attention sur le jeune préfet et annonça d'une voix plus forte qu'elle l'aurait voulut:

Mais dis moi plutôt, que fais tu dans la forêt par une pleine lune ? Tu teste ton courage ? Alors tu veux comter tes aventures dans la forêt interdite à tes nouvelles conquêtes ?

Milicent c'était repris à temps, d'une façon quelque peu particulière mais au moins elle ne passait pour rien d'autre qu'une simple serpentard à la cueillette d'informations. Une étiquette facile et amusante à porter.

HJ: Aucun problème Ricardo ! Mais on devra poster par ordre ^^ Pour ne pas oublier un pero. Je propose qu'on face comme au début. C.a.d moi-Mack et Ricardo ^^ Wink